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Paul et André me rejoignent à la Gare de Lyon. Curieusement seuls les wagons de tête sont ouverts, alors vu la belle météo annoncée, ça s’entasse… Avec ces nouveaux trains : surtout ne pas laisser son vélo au niveau des portes…

Avec les travaux en cours sur la ligne, on met un peu de temps à arriver à Bourron.

En descendant la fraîcheur nous surprend. Cependant, la montée à la mare Marcou, dans le sud de la forêt de Fontainebleau, nous échauffe bien vite. On navigue ensuite dans les pins de la vallée de Recloses, avant de monter dans ce village.

En 2010, quand la sortie avait été nommée « Bourron la boucle », nous avions poursuivi longuement par le sud de la forêt, dans des secteurs très sableux et sans grand intérêt, donc 9 ans après, nous coupons par les champs, sur petites routes ou chemins. Village d’Ury, puis surtout de Meun. C’est un site étonnant avec de petites maisons de grès posées près d’une « platière », c’est-à-dire près de dalles de grès. On y ajoute une mare naturelle où des pêcheurs sont de sortie, et on ne regrette pas d’être passé par là. Sachant que le but est le retour en forêt par un joli PR qui nous permet de rejoindre Le Vaudoué.

Cap au sud, d’abord dans les bois (belle montée) où se cache un site archéologique Templiers. Puis après le pique-nique, nous rejoignons les vallées perdues de Boissy-aux-Cailles. L’ultime vallée se rétrécit, tourne et nous remontons sur le plateau du bassin parisien. Petite route pour le village de Jacqueville, très belle église et puits artésien intéressant.

Après, vent de face, on se perd dans ses pensées pour une traversée par petites routes d’un morceau de Beauce. A un moment l’horizon vert des champs dessine un bord bien net, sans doute la Terre s’arrête là…

Au carrefour de l’Arbre, que nous nommons ainsi en hommage à l’enfer du Nord, une ligne d’arbres nous indique la forêt de Larchant (Commanderie). On plonge dans la cuvette verte, et, soudain, le Mont Blanc apparait !

Puis nous longeons les beaux rochers du site de l’Eléphant, pleins de grimpeurs, et filons au Chalet Jobert descendre un mousse bien fraîche et je dirais bien méritée.

Lorsque l’on remonte sur nos VTT, le timing est un peu juste pour le train de 18 h 42, alors on ne s’arrête plus, d’abord par une suite de sentiers sableux comme on les aime, puis par petites routes sur le grand plateau…

C’est bon le train arrive 8 minutes après notre arrivée. Peu rempli à ce stade alors on choisit de bien les ranger. Malgré l’heure tardive, le train se densifie jusqu’à Melun mais l’ambiance reste cool, avec les crash-pads des grimpeurs par-dessus nos VTT…

 

Ha c’est vraiment de très beaux coins et on essaiera de ne pas attendre 9 ans pour y retourner. Pour être précis, avec Seb, nous étions passé en partie seulement par ces contrées mais en ligne, depuis Boigneville.

 

47 km et 450 m D+

 

JC

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