Excellent long we (du vendredi au lundi soir) sur le Vercors.
Malgré les incertitudes sur la circulation des trains, nous sommes 7 à rejoindre l'hôtel du Col de Rousset vendredi soir. Départ de la rando samedi à 9h30. Le temps était annoncé comme pluvieux, mais c'était encore une erreur de prévision : la journée sera belle, avec du soleil et des dégradés de gris, et pas de vent. Nous rejoignons tranquillement la cabane de Pré Grandu, via un nouvel itinéraire. La neige est bonne et agréable, sauf sur la fin dans le petit chemin ; 14 km, 6h.
La cabane, gérée par l'ONF, nous est entièrement réservée. Patrik et moi y sommes montés jeudi pour déposer toute la nourriture. La pulka pesait 28 kg ce qui a permis à Patrik de parfaire sa condition physique. Après quelques heures, après réchauffage des murs, cette cabane va s'avérer très confortable pour nos 2 nuits.
Dimanche : une fine pluie-neige tombe par moments. Départ en rando à 9h30 ; le projet était de monter au Pas de la Ville pour bénéficier d'un large panorama ; mais le manque de visibilité en altitude amène à raccourcir la boucle, autour de la Jasse de la Chau. Finalement, il y a eu peu d'averses et cette mini-couche de neige fraîche était bien agréable sous les skis. Retour à la cabane vers 15h. Pour ma part, je laisse mon genou se reposer en me contentant d'un aller-retour à la cabane de Gerland. La fin d'après-midi est occupée librement. La plupart repartent se promener aux alentours, notamment Carène et Patrik qui cherchent du réseau pour avoir des nouvelles de la SNCF qui fait le point à 17h sur les trains du lendemain ; ouf! le train de nuit du lundi soir est bien confirmé. On n'aura pas besoin de rentrer le lendemain à 16h pour attraper le bus de 17h15 à Die. On peut garder le projet d'origine : une grande journée sur le flanc sud du Grand Veymont.
Lundi, lever à 6h30 pour se préparer et nettoyer la cabane. Départ à 8h30. Véronique et moi rejoignons le parking de Beurre, via la cabane de Gerland et le scialet de la Plante. Les autres montent, via la Grande Cabane, au Pas des Chattons puis au Pas des Bachassons, puis redescendent par la plaine de Queyrie et la cabane de Pré Peyret. Une superbe rando de 20km et un dénivelé de 700m. La neige est bonne, et la descente de la plaine de Queyrie est un régal. Seule la fin du parcours, sur les pistes de ski alpin (qui sont fermées et piétinées par les piétons et raquetteurs, puis gelées) est pénible.
Le dîner à l'hôtel Carnotzet, où nous sommes toujours aussi bien accueillis, est délicieux et clôt magnifiquement ce long we.
Finalement, pour nos amis parisiens, le plus dur est d'attendre le train de nuit jusqu'à 23h45.
Josiane