Juste avant de partir rejoindre Breuillet en voiture, je reçois un mail d'Emiliano m'informant que Breuillet n'était plus desservi par le RER C suite à un incident voyageur. Je vérifie sur le site de transilien où effectivement il est indiqué que le RER prévu aura pour terminus Brétigny.
Après un coup de fil à Emiliano me confirmant qu'il avait pris ce train, je m'en vais le retrouver à Brétigny, où je le retrouve devant une boulangerie (merci pour les viennoiseries !). Coup de fil à Stéphane, qui n'es pas venu faute d'avoir eu confirmation de l'horaire par téléphone ou SMS (on s'est mal compris), puis à Christine et François qui étaient déjà arrivés en voiture à Breuillet. Nous décidons de les rejoindre là-bas (en voiture) pour faire le parcours prévu.
Nous pouvons enfin démarrer la rando, à 11h10 !
Nous suivons le parcours des Vallées Breuilletoises, randonnée organisée qui s'est déroulée le 23 septembre. Nous longeons notamment le château de Baville et sa tour Gabrielle, avant de remonter vers Saint-Marice-Montcouronne. Puis après avoir croisé un groupe de chasseurs, nous longeons le château du Marais. S'en suit une longue montée sur le GR11, où nous distançons assez rapidement déjà Emiliano en petite forme. A proximité de Saint-Chéron, le sentier en balcon pris par la rando organisée était barré par des branchages et des panneaux propriété privée - défense d'entrée avaient étés mis bien en évidence, nous préférons prendre le suivant, qui descendait lui franchement sur une trace bien sablonneuse. Un peu plus loin nous prenons la belle descente sur Sermaise. Là, nous posons devant des marionnettes, avant de prendre une remontée étroite et raide pour enfin faire la pause pique-nique dans une clairière.
Quand on repart, la pluie se met à tomber. Je préfère écourter (avec l'approbation générale) et rallier directement le secteur des anciennes carrières de Madagascar. Au milieu de la descente suivante, je sens la direction de mon VTT très imprécise et fuyante... effectivement, mon pneu avant est presque à plat ! Je regonfle mon pneu tubeless, on espérant que ça tienne (j'ai oublié de remettre une chambre à air dans mon sac depuis que j'ai filé la mienne à un couple en tandem lors des Randobolitaines).
François ne peut s'empêcher de passer le gué de la Renarde juste avant Saint-Sulpice-de-Favières. Nous visitons sa majestueuse église, et je me casse la gueule en descendant les marches de la chapelle des miracles... c'est ballot ! Enfin, je me suis un peu amoché le coude.
Encore une grosse montée dans le bois de Baville, puis une autre un peu moins (grosse), et nous voici au pied de l'église de Saint-Yon. Aller, c'est bon, une belle descente, et il reste juste une petite butte terreuse de 15 m pour rejoindre la gare... juste histoire de salir nos VTTs qui avaient jusque là quasiment échappé à la boue.
Après 37 km et 600m de dénivelé positif, le pot au bar PMU est bienvenu.
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Jean-Phi